Jacques DIETRICH
Comme cela était courant à cette époque, Jacques Dietrich et son épouse ont eu beaucoup d'enfants. Aidés par leurs filles et leurs fils, l'exploitation viticole et agricole s'est fortement développée.
Fin 19ème et début du 20ème siècle, les "Dietrich" cultivaient les vignes pour le raisin et le vin, les champs et les prés pour nourrir la famille, le bétail, les animaux domestiques et leurs chevaux de trait dont ils en étaient très fiers, en particulier de leurs étalons blancs.
Les récoltes au début du siècle dernier étaient très petites. Le rendement moyen du vignoble se situait autour de 15 hectolitres par hectare. Rien ne se perdait, en ces périodes de pénurie, même le fumier produit servait d'engrais naturel pour la vigne.
Jacques Dietrich et son plus jeune fils Albert devant le portail en bois de la grange
Par ailleurs, les chevaux leur permettaient non seulement de labourer les terres et véhiculer les récoltes, mais encore à sortir les arbres des forêts dans les montagnes environnantes. Ce travail de débardage très dur qui demandait beaucoup d'attention, de force et de persévérance leur aidait à financer les achats de terres dans le cadre du fort développement de l'exploitation viticole familiale.
Xavier, l'aîné des fils de Jacques Dietrich
cultivait essentiellement les vignes
de la famille avec les chevaux.